solbi.solbii@gmail.com
unicother.blogspot.com
solbi.solbii@gmail.com
unicother.blogspot.com
Wer die Wahl hat, hat die Qual .
Un questionnement sur le CHOIX … et l’embarras qui va avec.
La progression de l’être humain dans la vie lui impose de faire des choix et des tris: Chaque minute de notre vie est un choix. Et derrière chaque choix que l’on fait il y a forcément un abandon. C’est une situation que je vis douloureusement et quotidiennement en tant qu’artiste : Tension perpétuelle entre le cœur et la raison, l’intelligible et le gratuit, le spontané et le corrigé, le désir et les obligations, le trait et la couleur, les arts plastiques et la musique, mon atelier ou ma famille…
Cette volonté de ne rien abandonner fait partie de mon identité, mais c’est aussi une préoccupation universelle que je souhaite ici illustrer.
J’ai choisi le symbole de la corbeille à papier, celle de mon atelier, mais aussi celle de mon ordinateur. Elle représente une sorte de purgatoire, ou les projets sont en attente d’une décision : enfer ou paradis. C’est une zone où l’on se complait à évoluer, avec un risque que l’on sent maitrisé et un espoir toujours intact : Comme en informatique, tant que la corbeille n’est pas vidée il y a un espoir de récupérer , de remonter le temps, de partir ailleurs.
Cette corbeille déborde de projets. Il s’agira de dessins, croquis, photos, que j’aurai effectués tout au long de cette semaine en m’imprégnant de ce lieu chargé d’Histoire et d’histoires. Puis viendra l’heure de faire le tri…
Un des aspects de mon travail s’articule autour du lien, celui qui relie les hommes entre eux, mais aussi avec leur environnement et l’univers…
Je parle d’une « cartographie synchronistique », une structure, un réseau d’échanges du vivant et de l’énergie qui le porte. L’art développe le rationnel par le sensible, l’acte de découverte de soi. Le site d’ArToll, ancien hôpital psychiatrique est tout à fait intéressant comme cadre de création, de processus de construction de l’identité face à un lieu fort où les repères sont encore inconnus et dans lequel nous devons trouver notre place… Il s’agit donc de se projeter dans cet espace lourd de symboles, d’échanger et de se nourrir de cet univers.
Mon installation s’implanterait dans une des cellules du bâtiment. Le terme de « cellule » m’attire, car bien plus que l’idée dominante de l’espace clos et d’isolement qu’elle peut traduire, elle exprime pour moi l’organique, l’élément fondamental du tissus vivant qui se divise pour aboutir à la production de nouvelles cellules… rejoignant ma réflexion de conception de mondes nouveaux, en perpétuel mouvement, créant l’infini de nouvelles dimensions.
A partir d’une ou plusieurs photographies de lieux (qui ont marqué ma vie et qui font partie de mon identité) fixées aux murs et/ou au plafond et sol et des marques présentes sur le site (fissure, craquèlement de peinture, tâche…) je veux dégager le fil qui relie chacun de ces endroits entre eux avec celui dans lequel je serais alors immergée. Je veux créer un plexus de fil physique (fil à coudre coton? fixé à l’aide d’un pistolet à colle et scotch transparent), un lacis dense et serré, tel un réseau de nerfs, de vaisseaux sanguins et de racines, qui s’entrecroisent et s’enchevêtrent… Je veux parler d’échange nourricier, d’absorption, de suc (réseau sanguin) et d’empreinte laissée dans l’espace et le temps (réseau racinaire).
Il s’agit pour moi de traduire le dialogue qui se produit inéluctablement entre un individu et le lieu qu’il traverse. L’impact de ces rencontres, même si souvent elles ne laissent pas de traces apparentes, participent à la construction de chacun d’entre nous, mais également du lieu que l’on a traversé. Il me semble que certains espaces dégagent des «ondes», des traces, des empreintes témoins de nos prédécesseurs… qui nous transpercent ou nous contournent… Nous même participons à cette architecture invisible, imprimant dans le lieu une « couleur » exclusive que nous emporterons avec nous.
Linda de Sainte Marie
“Fucklook” is a swear word in Cantonese, it means “The stupid look”.
In the internet world, we always hide our real name to communicate. We quarrel, we defame the others. We don’t have our own identity on the internet, we only show one part of our complete real social identity.
Dans le monde de l’Internet, nous nous cachons toujours notre vrai nom pour communiquer. Nous disputons, nous diffamer les autres. Nous ne disposons pas de notre propre identité sur Internet, nous montrons qu’une partie de notre identité sociale réelle complète.
Wir verstecken immer unseren echten Namen auf dem Internet und kommunizieren mit anderen. Wir streiten mit anderen und wir verleumden andere. Wir haben keine eigene Identität. Wir zeigen nur ein Teil unserem sozialistischen Rolle.
人們說霓虹燈標誌住一個城市的繁榮與否,通常來說,霓虹燈愈多愈繁榮。
霓虹是如何包含結構性,建築的,鄉愁的,以及文化的元素,霓虹能概括這一切的元素,因為霓虹大多包含具體的文字和圖像,這些代表某個時代的藝術經驗的圖案。
為甚麼我要用LED燈管?
這些材料已經被用於廣告,但這些材料正好讓我創造出引人注目的效果。
霓虹燈似乎都能引起我們的注意以及為我們帶來一定的信息。我將用LED燈管來抒發一些帶有情緒的信息。藝術必須是挑釁性的,它激發我們的思想。我的作品所激起的反應也同樣矛盾:幽默和刺激性。
Limited UnLimited
ArToll est installé dans un bâtiment historique -lieu de mémoire forte liée à une ancienne clinique psychiatrique- et de plus, situé non loin d’un établissement pénitentiaire. Il évoque des lieux fermés, privés d’horizons.
Que veut dire l’horizon lorsque l’on vit enfermé ? Qu’est-ce que l’horizon ? Une ligne entre la terre et le ciel ? Quelles sont les émotions qu’il suscite ? Est-ce un support d’expérience intime, une marche vers soi ? Qu’elle est la place de l’horizon dans le paysage réel et irréel ? etc…
Limited UnLimited est un dispositif artistique d’Anne Papalia visant introduire l’horizon dans ce lieu et à susciter des questions chez le spectateur.
Il s’agit d’une performance-installation dans une cellule avec fenêtre, une pièce donnant sur une grande salle avec espace de circulation. Un rituel est filmé puis projeté dans cette pièce. La vidéo montre des cycles début-fin-début dans une boucle temporelle, du fini à l’infini, du limité à l’illimité. Les productions du rituel sont installées et flottent dans l’espace du lieu. Les horizons succèdent aux horizons formant ainsi un paysage revisité au-dessus des têtes.
Cette performance-installation est conçue et mise en espace par Le Conservatoire des Horizons®, un lieu d’expérimentations, une pure fiction poétique issue de l’imaginaire d’Anne Papalia, dont le but est de questionner la notion d’horizon par tout dispositif plastique hybride.
Photographie ©Christine Leepinlausky
Contact : anne.papalia@gmail.com
《 L’empreinte de printemps 》
Mon projet d’ArToll est sur l’identité de saison 《 L’empreinte de printemps》.
J’ai toujours travaillé sur le temps et sur l’empreinte de ma vie. Pour moi, l’art est nostalgique, il fait appel au passé, sur la lente fluidité du temps qui ne s’arrête jamais. Le printemps est une saison plein de vitalité. Les arbres rejettent des branches, leurs fleurs s’épanouissent. Pourtant la vie comporte intrinsèquement la mort tout du long. Il n’y a pas d’éternité dans notre monde, il n’y a que le changement. On parle donc d’éphémérité et de métamorphose. Par conséquent, j’aimerais garder en mémoire cette magnifique saison pour que l’on puisse la retenir. Mais en même temps, je voudrais aussi matérialiser la fluidité du temps dans mon installation.
Shen yu-hua
_________________________________________________________________
7 km de fil rouge, un travail en extérieur, du désir plein la tête,voilà le programme…
Christine Leepinlausky